30 mars 2012

Verdon - Composition du sac et vêtements portés

La liste du matériel que j'emporterai et des vêtements que j'aurai sur moi pour l'Ultra Trail du Verdon est quasiment finalisée.

J'ai principalement utilisé, en comparaison avec le matériel obligatoire (art. 16), une estimation du temps perdu sur 24 heures pour m'aider à formuler mes choix, sachant que "tout doit être utile et rien ne doit manquer".





Il resterait 1h30 à gagner, ce qui explique en partie les performances des meilleurs coureurs, souvent professionnels qui bénéficient de matériel personnalisé spécialement allégé ainsi qu'une assistance constamment aux petits soins.

Sac à dos (260 g)

Quechua Extend 0-12 litres
Il vient de sortir, un des plus légers du marché, confortable, taille suffisante, ballotements limités avec le tissu extensible, on dirait qu'il a été spécialement conçu pour l'Ultra Trail.

J'ai envisagé et essayé un temps une banane associée à un t-shirt poche à eau pour des questions de poids et d'accessibilité mais cela s'est révélé peu pratique :
  • contenance limite, un des vêtements chauds ne rentrait pas ;
  • pas vraiment conçu pour transporter des charges lourdes, l'ensemble étant tiré vers le bas ;
  • serrage abdominal désagréable, je ne m'y suis toujours pas fait ;
  • difficultés pour remplir la poche à eau qui suppose préalablement d'enlever le t-shirt.

Poche à eau (150 g)

Camelbak 2 litres
Cela reste de loin le système le plus fiable et pratique que j'ai eu l'occasion d'expérimenter : pas de valve à tourner/tirer, il suffit de presser et l'eau arrive en grande quantité.

Je pense faire le plein à chaque ravitaillement, c'est plus sûr (chaleur, erreur de parcours, ...), moins prise de tête (un volume précis pour chaque ravitaillement à noter/mémoriser, dosage facilité de la boisson énergétique) et de toute façon, même en optimisant par temps frais,  j'arrivais à une moyenne de 1,5 l.

Bref, trop de risques et complications pour gagner 10 minutes.

Lampe frontale (480 g)

Magicshine MJ-872 avec batterie Openlight 8,7 Ah

J'ai eu une hésitation entre les différents modèles Magicshine, notamment au niveau de la batterie : 4,5 Ah (195 g) ou 8,7 Ah (295 g) ?

Pour 2 minutes, je pense me faire plaisir avec l'option grand luxe, la visibilité en descente (MJ-808) ou l'autonomie (MJ-872) étant à peine au dessus de celles souhaitées avec 4,5 Ah.

Couverture de survie (60 g)


Indispensable en cas d'immobilisation prolongée. On pourrait peut-être gagner 10/15 g en passant de la grande taille à la taille moyenne.

Vêtement chaud (350 g)

Kalenji ML Isolate Evolutiv

Il cumule polaire / coupe-vent et m'accompagne lors de chacune de mes sorties de - 5 ° C à 15 ° C comme deuxième et dernière couche après le t-shirt.

Il a fait ses preuves : suffisamment chaud, très bonne évacuation de la transpiration et facilement compactable pour le rentrer dans le sac à dos.

Pas envie d'investir dans du Raidlight (235 g) par exemple.

Sous-pull chaud (210 g)

Wedze Flowfit

Le sous-vêtement basique de ski, privilégié dans une version respirante.

Je n'en vois franchement pas l'utilité, le vêtement chaud étant suffisant durant l'effort et, à l'arrêt, il y a la couverture de survie : j'aurais plutôt pris des gants et un bas de pantalon, qui eux par contre ne font pas partie du matériel obligatoire.

Papiers, pharmacie, téléphone portable (120 g)


Pharmacie limitée au strict minimum :
  • crème solaire (plus petite que sur la photo) : indispensable pour éviter le coup de soleil, dehors toute la journée à découvert, d'autant plus que ma peau est très sensible ;
  • compeed : pour continuer sereinement en cas d'éventuelles ampoules.

Réserve alimentaire (980 g)


Le poste sur lequel les plus grandes économies sont possibles.
 
Cependant, j'assume et je crois parfaitement en ma stratégie d'alimentation/hydratation, qui implique de transporter moi-même de quoi composer ma boisson énergétique : différents sucres, arômes sucré et salés, étant d'ailleurs plus limité par l'osmolarité que les calories.

En effet, je ne trouverai pas de glucose, fructose ou maltodextrine sur les tables de ravitaillement mises en place par l'organisation.

Par ailleurs, je ne suis pas certain d'avoir la possibilité de laisser un sac personnel pour la mi-parcours : autant tout prendre (+ 9 minutes) et ne pas se retrouver coincé sur la deuxième moitié d'épreuve, contraint à une alimentation solide inconnue qui a de grandes chances de ne pas passer.

Et puis, j'aime bien cette idée, être complètement autonome comme lors des sorties longues.

Sachets plastiques, doseur (50 g)


Servent à compartimenter et/ou étanchéifier le matériel et le ravitaillement, histoire que tout ne se balade pas par monts et par vaux et que l'électronique, le papier ne prennent pas l'eau.

Chargeur GPS avec batterie externe (155 g)

Chargeur Mobile Energy 500
Pour prolonger la durée de vie de mon Forerunner 305 de 11 heures à 38 heures, permettant ainsi pour 3 minutes supplémentaires :
  • d'enregistrer les données de l'ensemble de l'épreuve dans le but d'une analyse ultérieure ;
  • de suivre la trace GPX du parcours et éviter toute erreur d'orientation ;
  • de valider le système pour des futures courses plus longues.

Vêtements Equarea (385 g)

115 g
150 g
35 g
45 g

Je ne change pas des habits qui ont fait leurs preuves, jamais mouillés avec un système anti-transpiration efficace, confortables et auxquels je suis habitué, pour gagner quelques grammes :
  • short de randonnée : grandes et nombreuses poches utiles pour y insérer mouchoirs, batterie GPS, éventuels ravitaillements solides piochés sur les tables,  ... toujours à portée de main sans avoir à ouvrir le sac à dos ;
  • chaussettes : quasiment jamais eu d'ampoules, peut-être une fois par an.

A noter que certains enlèvent même le t-shirt, le slip et les chaussettes : c'est donc faisable !


Chaussures (800 g)

Kalenji Kapteren XT3

Je renvoie au comparatif. Le minimalisme est une évolution majeure dans sa façon de courir et nécessite un apprentissage de longue durée : disons que pour le moment j'y songe, sans aller plus loin.

Casquette (45 g)


Vraiment agréable et bien aérée avec l'impression de n'avoir rien sur la tête. Peut aussi s'avérer utile en cas de pluie pour protéger le visage des projections d'eau.

Altimètre, cardio, GPS (190 g)

Garmin Forerunner 305 et Quechua On Go'Up 700
Mon petit péché mignon qui coûte 4 minutes voire 7 minutes avec le chargeur.

Je l'avoue, non seulement je pense être incapable de gérer correctement mon effort sans la fréquence cardiaque mais j'aime bien avoir un maximum d'informations en direct (vitesse, vitesse ascensionnelle, cumuls, moyennes, ...) pour me situer, prévoir et réagir.

Cela servira également à enregistrer un maximum d'informations, qui seront analysées après coup et permettront de déterminer la faisabilité de la grande épreuve envisagée en 2013, ainsi que je l'espère, de dégager quelques pistes d'amélioration et progression dans l'entrainement et la gestion de course.


Ce n'est pas tout, j'ai également prévu différentes options, selon les conditions météorologiques rencontrées :
  • froid (moins de 5 °C la nuit) : gants (65 g), buff (35 g), peut-être bas de pantalon (env. 140 g) ;
  • orages, averses : veste imperméable (env. 400 g) ;
  • canicule : poche à eau de 3 l (env. + 40 g) ou gourde plastique 2 l (env. 70 g).

J'ai exclu les bâtons (540 g), j'y reviendrai plus longuement dans un billet spécifique, la carte IGN (85 g), ayant déjà la trace dans le GPS ainsi que l'appareil photo (240 g) : soit je suis en compétition, soit je suis en balade, les belles images (paysage, panorama, végétation) ont été faites lors des reconnaissances et il fera nuit une bonne partie de la journée.

Enfin, je mettrai dans l'éventuel sac coureur un double de tout, matériel et vêtements, choisis, situationnels ou envisagés.

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